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Un marché immobilier en ébullition (malgré la COVID-19)

Dernière mise à jour : 3 nov. 2020

Par Québec en tournée

Depuis l’apparition de la COVID-19, tous les secteurs de l’activité humaine sont bouleversés. Heidy Pinsonneault, présidente de HP et Associés agence immobilière souligne: «Malgré la tension du marché, il est possible de tirer son épingle du jeu pour trouver un chez-soi agréable au Québec».     

Après des mois de confinement et d’incertitudes, l’activité immobilière a repris de plus belle, sans pour autant se transformer de fond en comble. Le marché québécois, et particulièrement montréalais, était sous tension, et il le demeure : les demandes sont plus nombreuses que les offres, particulièrement dans le secteur locatif.  

Même si l’inventaire de maisons à vendre dans certaines régions du Québec est très bas, les occasions d’achat sont possibles, à condition de les saisir à temps, tout en suivant les conseils des courtiers immobiliers, eux qui connaissent bien les particularités du marché. Car certains acheteurs étrangers sont étonnés de la simplicité de certaines démarches dans le contexte nord-américain, mais elles sont tout aussi rigoureuses, grâce à des outils précieux comme le registre foncier.    

Louer ou acheter? Telle est la question Tous savent que le Canada est un grand pays, mais plusieurs n’ont pas conscience que son étendue a un effet direct sur le marché immobilier : la réalité économique de Vancouver n’est pas la même que celle d’Halifax, Toronto, Québec, et encore moins Montréal. Comparer les prix de ces villes ne donne pas un portrait juste : concentrez-vous sur la région ou le secteur où vous désirez vous installer.   Si vous lorgnez la région montréalaise, attiré par la vie culturelle et l’accessibilité des transports collectifs – vos amis vous ont sûrement vanté les charmes du Plateau Mont-Royal ! —, informez-vous autant du prix des logements à louer ou à acheter que des caractéristiques du secteur. La maison de vos rêves sera peut-être trop petite et hors de prix tandis qu’une autre, plus vaste et moins coûteuse, ne disposera pas d’une station de métro à deux pas de votre porte ou de plusieurs circuits d’autobus vous menant directement au centre-ville…  

Se décider à distance   On dit de la COVID-19 qu’elle a changé bien des choses, et c’est vrai pour le rituel des visites. Les restrictions sont encore nombreuses, mais favorisent la créativité. Si l’on vous propose une visite virtuelle, assurez-vous de voir toutes les pièces du domicile, mais aussi la cour arrière, le voisinage, l’ambiance de la rue, de même que les sons environnants : ces détails vous en diront beaucoup. D’ailleurs, 50 % des locataires à qui nous avons trouvé un logement ont pris leur décision après une visite virtuelle.  

La rareté de l’offre ajoute une pression chez les acheteurs qui ont à prendre une décision importante… et rapide! Vous n’êtes pas seul à vouloir vous loger, et plus vous tardez à répondre, plus vous risquez de rater une occasion intéressante. Celle de vos rêves? Ayez des exigences, établissez vos priorités, mais à moins d’avoir un budget illimité, sachez que vous devrez vous résoudre à quelques compromis pour avoir un toit à votre goût! Et si vous avez loué un logement dont vous n’êtes pas satisfait, il est toujours possible de partir à la recherche d’un autre une fois installé au Québec; c'est facile de le louer de nouveau.   Les prix vont-ils baisser?   Heidy, courtier immobilier agréé, partenaire de  Québec en tournée précise :«Depuis le début de cette pandémie, difficile de prévoir ce que l’avenir nous réserve. Pour le moment, moins d’unités sont en construction, ce qui crée une pression supplémentaire sur le marché, alors que certaines villes souffraient déjà d’une rareté d’habitations.» Elle ajoute: « Dans quel état sera l’économie l’hiver prochain ou dans un an? Pour le moment, on constate une effervescence qui nécessite de votre part autant de préparation que de vigilance. Ne soyez pas seul dans cette grande aventure!»


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